@Moderatus
Je ne suis pas d’accord avec la fin de votre article : j’aurais voté aux présidentielles pour un parti simplement « conservateur », comme on dit de l’autre côté de la Manche, mais j’avais bien des réserves à faire sur la politique extérieure prévue par Fillon. J’aurai fini, la mort dans l’âme, par voter pour Macron dont l’inconsistance m’avait pourtant paru gigantesque, parce que je n’aurais voulu pour rien au monde que le FN et son pendant « de gauche », qui sont des figures du chaos, puissent jamais arriver aux affaires. Je ne souhaiterais évidemment pas plus qu’ils fussent représentés à l’Assemblée, proportionnellement au nombre de leurs électeurs.
Ce qui se passe avec cette loi est une parfaite illustration de ce gouvernement d’autrruches qui ne savent pas voir les choses telles qu’elles sont, n’analysent pas le réel, et s’efforcent simplement de fabriquer une purée idélogique où chacun pourrait, croient-ils, trouver son compte. Ca va être encore la même chose avec le plan Borloo sur les banlieues, dont je ne connais que les grandes lignes, mais qui paraît être une fabrication de bisounours.
Au fond, ce gouvernement ne sait être ferme et rationnel que lorsqu’il applique servilement les directives européennes qui sont ses vérités révélées tombées du ciel et n’ont donc pas à être discutées. En général, il n’y a pas de pensée, il n’y a que des habitudes acquises. On le voit bien aussi avec la question de l’Iran et les déclarations insanes d’une Mogherini, semblables à celles de nos ministres qui, sur les photos faites à l’issue des accords de Vienne et qu’on nous montre tous les jours à la télé, sourit à l’ignoble zarif comme s’il était son petit copain. Daladier après Münich s’était fait rouler dans la farine, mais lui au moins ne s’était jamais fait d’illusions sur les intentions du Führer et du Duce.