@Coriosolite
Le dilemme vient de la question. Parle t’on du bonheur individuel, ou de sa gestion collective ?...Le premier terme parle du monde aujourd’hui, le second du monde d’hier.
S’attarder sur le bonheur individuel, est rapidement un chausse trappe. Il ne peut y avoir durablement de bonheur individuel, sans réalisation collective. Ou alors nous parlerons là d’autre chose, lié à la réalisation du roi Midas, qui crut qu’il était heureux, car il pouvait tout changer en or en le touchant. On sait ce que cela a donnée ; Les anciens mythes nous parlait déjà de ces choses avec pertinence !.
Bref, on ne peut mesurer le bonheur, à la mesure d’une accumulation, que ce soit voyage, ou argent. Tout dépend de la qualité intrinsèque de l’homme, et du sens de sa place en ce monde.
Une société heureuse se conjugue avec le relationnel, le sens d’avoir un sens dans un monde reconnu, et dans lequel on reconnait tout autant les autres. Le capitalisme dans sa version turbo compressée qu’on connait aujourdh’ui, cultivant l’individualisme, et la prédation décomplexée, « fun », me semble totalement incompatible avec le présent, encore plus qu’avec ce qui nous attend.
Ce système qui fonctionne avec l’accumulation de richesse, commence à voir sa fin programmée, faute de matière première, et d’oxygène.
Des image sans doute, mais qu’importe, on sait qu’on est au bout d’une logique mortifère, qui après une époque de doute, qu’on pourrait situer justement dans ces années 60, dont on parle tant, n’a fait que caricaturer ce qu’il était auparavant .