« tu es certainement immortel ou invulnérable mais pas moi donc non, il ne m’est pas possible de guérir magiquement comme un crétin de banlieue ».
Enfin de la lucidité !
Enfin tu admets la supériorité évidente du crétin de banlieue.
« Et parcé qué tou as assisté à mi guérizon milacouleusse gracias à la Santa Cocahiinna de Bolivia » ? (visualise la bonne ganache de salvadorien au crâne tatoué et suant)
Je ris. C’est une séance photo après tout.
…
Tu parles de voitures brûlées, de fréquences de bus, et d’immortalité…
Il y a un soucis de perception du temps on dirait. Ou une obsession relative au temps mais aussi aux fréquences…
Par exemple… Quelle est la fréquence de ces fameuses « voitures qui brulent » dans ces ignobles banlieues dont les noms se sont perdus dans les angles morts et honteux de l’histoire, et pour lesquelles tu voues une haine dicible et aveugle ?
Nul ne guérit « magiquement » ne t’inquiète pas.
Après je ne sais pas de quelle « guérison » tu parles ni ce que le mot « magiquement » signifie pour toi…
« Immortalité », « invulnérabilité »… ? Des termes de jeux vidéos.. ? Et donc ?
Quel est ton projet en amenant çà dans la discussion ? Tu joues à KZ Manager sur Commodore64 ?
Moi non. Donc bon. C’est que voler les sacs des dernières petites vieilles blanchies sous-souchonnées-bichonnées un peu bouchonnées qui restent encore dans le secteur, eh bien çà prends du temps mon bon monsieur. (gogochon sort de ce corps !)
Mais petit à petit à petit je me monte ma petite cagnotte pour rejoindre la « campaaaagne » (tout comme tu dis « la banlieuuuue », je reste vague comme un terrain, comme tes idées, tes peurs, et cette chose qui s’accroche à ton âme) avec mon SUV, mes « amis » (qu’un jour tu me présenteras peut-être qui sait ?), mes 50 kilos de « rabla » pour empoisonner la jeunesse rurale qui n’attend que çà (merci pour le spot HLM en bordure de la petite ville), mes kalash, mes grosses enceintes de 5Kw prêtes à cracher du gangsta rap ou de la techno hardcore bien sale (pour le coté « revival » et donc diplomatique) toute la journée et surtout toute la nuit, ah et puis j’allais oublier mon muezzin, mon restaurant cambodgien, mon doner kebab, mon bar a chicha, mes onze quads, mes douze cousins, mes cinq cent cousines, mon barnum, ma yourte, mon faucon pellerin, mon titi de tous les titis, mes quatre femmes en burkha chaussettes babouches, mes quatre femmes en legging « camel-toe » micro t-shirt encanaillées jusqu’au bout des einss, mes 27 enfants guerriers du quart-monde totalement défoncés et assoiffés de sang et de pillages (odeur du napalm au petit matin etc), mes calebard que je ferais sécher chez la voisine, mes calebutes « taxés » au mari de la voisine, et mes deux rottweilers : « Mousse » et « Dis-Woof » (le pauvre est condamné à dire « Waf » -fenSS— depuis qu’il s’est froissé une corde vocale en bouffant un policier municipal noir -precision futile mais toujours de règle n’est-ce papas ?- un soir de razzia comme il y en a tout le temps ici), tous deux nourris aux contrôleurs ratp vegetaliens halal et aux huissiers de justice transgenres pedomanes. On embêtera personne tu vois mon copain, t’as vu wesh on est pas bien là ? A la fraîche… ».
Ca va ? Je suis bon là ? J’suis raccord avec ta vision ?
Tope-la. Bouge plus pour le cliché… Un.. Deux.. Trois.. Soleil…
Noir.
Sans rancune aucune Fouf et désolé pour mes « mots méchants » dans mes comm précédents.
( Bon 5 mai les amis ! )