ou la fabrique du consentement...
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@Clark Kent

Je trouve que la formule est excellente. Oui, ce consentement, il faut le fabriquer. Un certain nombre de parfaits imbéciles, sur ce site, n’hésitent toujours pas, bien que de nombreux articles les aient mis en garde, et cela depuis des années, à soutenir le système tel qu’il est, à prétendre que la démocratie serait encore le moins mauvais des gouvernements alors qu’il est devenu très clair que des régimes plus clairement orientés, capables d’imposer les vérités mûrement préméditées d’un homme vraiment exceptionnel, sont les seules qui puissent désormais réussir à entraîner les foules vers des lendemains qui chantent. L’exemple de la Russie, celui de la Turquie d’Erdogan, sont pourtant très instructifs, et ceux qui connaissent un peu l’histoire devraient se souvenir des réussites de l’Allemagne ou de l’Italie, dans les années 30, mais ils ne veulent toujours pas se rendre à l’évidence et leur consentement, il faudra bien donc le fabriquer, fût-ce par la progagande ; à tout le moins, obtenir qu’ils se taisent, et définitivement.

Consentement à quoi ? A reconnaître que la voie démocratique était une erreur, et que lorsqu’on s’est trompé, il faut savoir en tirer des conséquences, comme le faisait remarquer avec une extraordinaire lucidité le Maréchal Pétain en juillet 40. Le monde a changé, et nous autres occidentaux, nous nous sommes embourbés dans des chemins où les roues de la démocratie ont creusé, avec le temps, de trop profondes ornières. Comment faire admettre à tant d’abrutis que l’iran, par exemple, si nous consentons à entrer dans une franche collaboration avec le régime des mollahs, est la seule voie qui nous permette de penser avoir encore un avenir pourvu que nous admettions enfin la grande supériorité d’une civilisation que la nôtre, finissante, ne pourra jamais prétendre égaler. Sans doute y aura-t-il de grandes épreuves à traverser, peut-être refusera-t-on ne nous faire grâce des crimes contre l’humanité vraiment atroces que nous avons commis, nous autres Français, depuis tant de générations. Alors, il faudra bien que nous acceptions de faire amende honorable, et de nous présenter la corde au cou.

Je remercie chaleureusement l’auteur de l’article de nous avoir montré que la voie d’un repentir sincère est la seule qui nous reste, dussions-nous en crever sans même être pardonnés. Mais nous mourrons avec une conscience plus tranquille : l’endurcissement dans le péché, pour Allah, n’est-ce pas ce qui y a de pire ?