• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de hugo BOTOPO

sur La face cachée de l'économie « verte » est terrifiante...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

hugo BOTOPO 7 mai 2018 18:11

Quel magnifique pot-au-feu scientifico-économique !

Aussi bien pour l’article que pour les commentaires humoristiques ou sérieux, de bonne et de mauvaise foi !

Toutes les fabrications de matériels connectés, informatiques, numériques, asservissements et régulations « électroniques » utilisant partiellement des terres rares n’ont rien à voir (ou si peu) avec une économie « verte » réductrice des émissions de gaz carbonique.

Dans les coûts -toujours excessifs- il y a la part de ressources fossiles, la part de salaires et charges salariales et la double part des profits (une pour les actionnaires ou dividendes, une pour les gros salaires d’un certain nombre d’improductifs). Les salaires et charges sont des renouvelables et il y a même de la disponibilité improductive (les chômeurs maintenus en vie par des indemnisations, allocations ou charité familiale ou sociale).

On peut toujours produire de la monnaie ou des liquidités financières (telles le QE) à partir de rien : l’argent si indispensable et recherché est devenu virtuel bien avant la création des crypto-monnaies.

On ne sait pas, dans beaucoup de cas, produire des ressources fossiles inépuisables.

Les voitures électriques à batteries au lithium ne sont qu’une solution très imparfaite déplaçant le problème. À ce jour seuls les véhicules hybrides non rechargeables permettent en circulation « hachée » -en ville- une faible économie de carburant et d’énergie fossile. Les voitures 100% électriques, avec une partie plus ou moins importante d’utilisation d’électricité produite par du charbon, du lignite ou des hydrocarbures, en tenant compte des pertes dans les réseaux de transports, dans la charge des batteries et dans leur décharge en utilisation, ont un effet positif ou négatif (selon la part du nucléaire) sur les émissions de gaz à effet de serre. Par contre les effets sont sensibles sur les fortes subventions payables in fine par tous les contribuables !

Pour ce qui est des déchets nucléaires il y a lieu de séparer le petit volume de déchets de l’usine de retraitement de la Hague, déchets très sensibles stockés sur place, des « déchets radioactifs » issus du démantèlement des centrales électro-nucléaires après déchargement du combustible, son refroidissement en piscine puis son expédition à la Hague. Autour des centrales et sur le toit des cuves, même en fonctionnement, le personnel peut circuler tout comme les activistes -non suicidaires- de Greenpeace. Le démantèlement complet (avec évacuation des matériels et gravats) pour mettre à nu une friche industrielle pendant des décennies (ou plus) est une aberration : il est plus intéressant après enlèvement du combustible, de faire rentrer dans l’enceinte du réacteur des matériels fortement irradiés mais manipulables avec des protections, puis de noyer le tout dans du béton, quitte à surépaissir l’enveloppe en béton pour plus de sûreté.

En ce qui concerne la production d’énergie par les éoliennes, une voie prometteuse n’est que très peu explorée : celle de la production directe oléopneumatique et de son stockage. Ensuite des véhicules et voitures à air comprimé avec des échangeurs thermiques de récupération (diminution de l’adiabatique au bénéfice de l’isotherme) sont plus qu’envisageables : des bus et tramways à air comprimé ont fonctionné, avec satisfaction, dans la seconde partie du XIXième siècle et des premières décennies du XXième !!! À l’époque l’air comprimé était produit par un compresseur à moteur thermique, électrique ou une turbine hydraulique.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès