@phan
Il n’entre évidemment pas dans mes intentions de réhabiliter Neron, mais si on le compare à quelques tyrans fanatiques actuels qui font encore bien pis presque deux mille ans plus tard alors que la civilisation a quand même un peu progressé (je pense au boucher de Damas et à ses maîtres iraniens), il apparaît presque comme un enfant de choeur.
Un extrait de l’article consacré à Néron dans Wikipedia :
À l’époque moderne, en Occident, Néron est mis par beaucoup en symbole de tout ce que la Rome antique a eu de plus monstrueux. Ils s’appuient sur les textes de Suétone, fréquemment colporteur de ragots, et de Tacite, augmentés des attaques des auteurs chrétiens (Tertullien, repris par Eusèbe de Césarée et d’autres), et couronnés par des œuvres de fiction comme Quo vadis, les « monstruosités » montées en épingle étant, outre les assassinats familiaux, l’incendie de Rome et la persécution des chrétiens. Cependant, la culpabilité réelle de Néron dans le grand incendie de Rome est une accusation à laquelle certains historiens comme Guy Achard ou Claude Aziza ne croient plus guère. De plus, aucune loi anti-chrétienne ne fut promulguée sous son règne de manière officielle : il y a bien eu persécution, mais uniquement localisée à Rome.
À la décharge de Néron, on peut indiquer qu’il se trouvait à Antium lors de l’incendie de Rome en 64. En outre les collections auxquelles il tenait y ont brûlé21. La persécution des chrétiens a peut-être été par la suite un choix politique pour calmer la plèbe romaine qui avait besoin de coupables.
Guy Achard porte un jugement plus mesuré sur Néron. Il constate que l’empire a été bien administré, que les campagnes militaires ont été victorieuses, que l’empereur a inauguré une espèce de théocratie ludique qui avait tout pour séduire une large partie du peuple. Claude Aziza montre comment la réforme monétaire revalorisant le denier a profité aux milieux d’affaires, et combien la politique étrangère a été favorable aux régions orientales de l’Empire (hellénisation de l’Empire, conclusion d’une paix avec les Parthes, ennemis héréditaires), Néron donnant en outre une impulsion importante aux évolutions artistiques dans le domaine de l’architecture et des arts décoratifs (voir la Domus aurea). Ainsi la grande popularité auprès du peuple de son temps prit, dès sa mort, le mythe du « retour de Néron » : caché chez les Parthes, il devait réapparaître à la tête d’une armée pour vaincre les conspirateurs et rentrer victorieux à Rome. Ce mythe fut stimulé par l’attente messianique juive et chrétienne de l’époque et par l’apparition de faux Néron22.
11/05 13:09 - inev
09/05 23:06 - phan
@Cyrus On pinaille sur la bombe nucléaire iranienne, l’hiver européenne est en vue avec (...)
09/05 17:32 - phan
NOTA BENE Après le poulet à la Massala, le canard W Christian
09/05 15:24 - Christian Labrune
Votre maître à pensée, Henry Kissinger, juif américain et sioniste est responsable de la mort (...)
09/05 15:00 - Christian Labrune
@phan Il est bien possible que les analyses de Dreuz info, en général, et pour autant que je (...)
09/05 14:38 - phan
POST-SCRIPTUM Les ADM (arrogances démocratiques de masse) ont tués 2,400,000 Irakiens, ce (...)
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