« Trump, sûrement par le canal
d’Israël, affirme avoir la preuve de la duplicité de l’Iran qui n’aurait pas
cessé d’enrichir de l’uranium pour préparer la bombe nucléaire. Vérité ou
allégation mensongère, le doute existe. »
Comment faire
confiance à des fanatiques religieux, qui n’ont jamais cessé de considérer les
Etats-Unis comme le Grand Satan ? En oubliant pas que, religieusement parlant, la Taqîya exonère
le musulman de tout péché s’il ment « pour faire face à une menace » ?
« L’Iran de son côté savait comme
tous les signataires de cet accord que Trump le dénoncerait, Trump l’avait
annoncé depuis longtemps »
Donald Trump a
annoncé sa candidature aux primaires républicaines le 15 juin 2015. L’accord
sur le nucléaire iranien a été signé le 14 juillet suivant. Trump a
immédiatement dénoncé son caractère calamiteux, et son intention de le dénoncer
s’il était élu. C’est ce qu’il a fait.
« Les sénateurs ont demandé à
M. Mattis si le retrait américain de l’accord laissait présager un conflit
militaire avec l’Iran. »
Rappelons que
le général Mattis est l’un des éléments placés par le Deep State au sein de l’administration
Trump. Le 2 octobre 2017, il déclarait, devant le Congrès, qu’il était dans l’intérêt de la
sécurité nationale des États-Unis de maintenir cet accord. D’autres officiers
de son entourage plaidaient dans le même sens. Ce qui surprend quand on se
réfère à ce que vous rappelez très opportunément :
« Pour l’instant cet accord a
permis à l’Iran d’éviter la faillite, de vendre son pétrole et d’augmenter son
implication dans les conflits de la région.
« Téhéran a eu la possibilité
financière de s’impliquer dans le conflit syrien, mais aussi en Irak, au Liban
ou au Yémen, directement ou à l’aide de milices. Cet accord a permis à l’Iran
d’engranger des milliards de dollars. »
Ce que se gardent bien de noter
les Philippulus de service.
Je voudrais encore vous
complimenter pour n’avoir pas sombré dans l’un des pires travers du journalisme
contemporain citoyen comme mainstream : la spéculation. Au lieu de
rapporter les faits le plus complètement possibe, les néo-médiateux, stipendiés
et bénévoles, n’en finissent plus de bavasser sur ce que celui-ci va dire, ce
que celui-ci va faire, sur les conséquences de telle décision ou de telle
attitude… De quoi remplir chaque jour un copieux bêtisier.
P.S. - J’ai un faible pour ce
propos de Chou en-Lai, répondant à une question sur les impacts de la
Révolution française « C’est un peu tôt pour le dire ».