@Eric F : "Par contre, je suis moins convaincu sur le dernier paragraphe concernant la question de la dette, La guerre est mauvaise pour la bourse donc les financiers ne doivent l’apprécier que si elle est lointaine et limitée [...] mais n’a pas d’impact sur la dette"
 
en postant l’article je me suis rendu compte, trop tard, qu’il manquait un paragraphe :
 
pourquoi maintenant ?
 
Le fait que la dette des USA soit intenable sur le long terme, personne ne le dispute. Mais tant que le monde a besoin des petro-dollars, ils (les USA) peuvent dormir sur leur 2 oreilles. Et puis tout pays qui aurait la velléité de s’échapper du carcan sera isole ou détruit (ou les 2) : voir l’Irak ou la Libye.
 
Sauf que, depuis quelques mois, les Russes et Chinois ont décidé et implémenté le commerce entre leurs 2 pays dans leurs monnaies locales, donc hors du système monétaire dollarien : et là, les USA ne peuvent rien y faire, ils ne peuvent pas ni les isoler ni leur faire la guerre. Ils ont bien essayé, mais comme l’Allemagne importe plus de 30% de son gaz de la Russie l’Allemagne ne peut pas se permettre, elle qui est sortie du nucléaire, de se passer complètement de la Russie.
 
Et là, les USA savent que le temps du petro-dollar est compté. Et comme le dit Sun Tzu dans l’Art de la Guerre, celui qui contrôle le temps de la bataille a déjà à moitié gagné la bataille. Donc je pense que les financiers de Wall-Street, sachant que leur système est condamné, veulent décider du moment de l’implosion pour tenter d’en garder le contrôle, et d’être en meilleure position pour le système de demain. Qui sera peut-être le SDR du FMI, une institution aux bottes de Wall-Street. Tandis que si ils s’accrochent à essayer de maintenir encore un peu le petro-dollar, ils risquent d’être surpris lorsque le tsunami arrivera, comme en 2008, et c’est ça qu’ils veulent éviter à tout prix.
 
Quitte à ce que leur système implose, ils veulent en décider du moment. Sauf que les Russes, Chinois et Iraniens savent tout cela aussi, ce sera donc le premier qui clignera qui perdra.