Cela fait que dès la petite enfance, l’Israélien méprise l’Arabe et l’Arabe hait l’Israélien.
...................................................................... ...........
@Cateaufoncel2
C’est un peu vrai, mais entre le mépris et la haine, il y a quand même une sacrée différence !
Ces phénomènes de mépris social, on les trouve dans toutes les sociétés, mais cela ne les empêche pas de fonctionner à peu près correctement. J’entendais récemment sur i24news un documentaire concernant l’espèce de mépris qu’avaient subi les Séfarades lorsqu’ils étaient arrivés en israël ; j’en avais entendu d’autres à propos des Yéménites, des Ethiopiens, ou des communautés religieuses orthodoxes dont on raillait l’obscurantisme. En France, que n’a-t-on pas dit, jusqu’au début du XXe siècle, des bougnats montés à Paris, des Bretons agglutinés autour de Montparnasse, des pieds-noirs dans les années 60 ! Le « mépris » dont peuvent souffrir les Arabes en israël n’est au fond pas très différent, et avec le temps, ces sortes de rivalités sociales finissent toujours par s’estomper quand des gens d’origines sociales diverses finissent quand même, souvent à la deuxième génération, par crever le plafond de verre. Bien des Arabes Israéliens, tout comme des Druzes, occupent déjà des fonctions tout à fait enviables.
La haine, c’est autre chose : elle tue. Allah akbar ! Imaginons qu’un bon millier de Palestiniens aient pu franchir, hier, la barrière de sécurité pour atteindre les kibboutzim qui sont à proximité : la démonstration aurait été parfaite. Elle n’aura pas eu lieu, et c’est l’essentiel.