@Christian Labrune=Oui vous avez raison, et merci à Massada pour cette
anecdote dont il est l’origine. J’avais voulu faire simple, ce qui est
parfois cousin de simpliste.
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@DACH
Et moi aussi, j’ai fait une erreur, dans deux ou trois de mes interventions : j’ai parlé de 40 membres du Hamas parmi les morts de lundi. En fait, c’était cinquante sur soixante-deux. Là, c’est évidemment moins réjouissant, même s’il s’agissait de terroristes, que la multiplication des octets, mais c’est un fait.
J’entendais à l’instant l’écrivain Raphaël Jérusalmy, qui est un ancien des services secrets israéliens et qu’on interrogeait sur cette brutale et surprenante disparition des rassemblements spontanés de civils derrière la barrière de sécurité. Il complétait l’information déjà connue en expliquant qu’il y avait déjà depuis quelques jours un conflit entre la branche armée et la branche politique du Hamas à propos de ces manifestations , lesquelles sont condamnées par l’Egypte mais aussi par le Qatar qui finance le mouvement. Il attirait l’attention également sur le fait que le fou furieux d’Ankara finançait lui aussi le Hamas et, à l’inverse, le poussait à la violence. Le mouvement terroriste aurait donc actuellement le cul entre deux chaises et ne saurait plus trop quoi faire.
Il remarquait aussi que la presse européenne était déjà passée à autre chose, qu’on signalait bien dans le déroulant au bas des écrans des chaînes d’info, en Europe, que cinquante morts, lundi, étaient des terroristes, mais les journalistes, eux, n’expliquaient rien du tout. Or, sans ces éclaircissements que j’ai déjà signalés en renvoyant à des articles fort précis, on ne peut évidemment rien comprendre.
Pendant ce temps-là, les politicards européens de plus en plus englués dans leur collaboration avec l’iran se ridiculisent à Sofia. Ils croient pouvoir tordre le bras à l’Amérique résolue aux sanctions, et je crains fort qu’à terme cela ne leur coûte très cher, y compris en réputation. Ils n’y auront gagné que de paraître bientôt, et plus que jamais, inconsistants et irresponsables.