« Un grand jour pour la paix » selon le premier ministre israélien
Et c’est ainsi que nous en arrivons au plus horrible de tous les épouvantables événements de la semaine dernière : le bain de sang à Gaza et, simultanément, l’ouverture glorieuse de la nouvelle ambassade américaine à Jérusalem.
« C’est un grand jour pour la paix », déclara le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Quand j’ai entendu cela, je n’en croyais pas mes oreilles. A-t-il réellement dit ces mots ? Hélas, oui. Dans des moments comme celui-ci, c’est un immense soulagement de constater que des journaux comme le quotidien israélien Haaretz conservent leur sens de l’honneur. Et le reportage le plus remarquable a été publié dans le New York Times où Michelle Goldberg a parfaitement saisi l’horreur de Gaza et de l’ouverture de l’ambassade à Jérusalem.
Cette dernière, écrit-elle, était « grotesque… le parachèvement de l’alliance cynique entre les juifs bellicistes et les évangélistes sionistes qui croient que le retour des Juifs en Israël marquera l’apocalypse et le retour du Christ, après quoi les Juifs qui ne se seront pas convertis brûleront à jamais ». Goldberg souligne que lors de la cérémonie de l’ambassade, la prière d’ouverture a été prononcé par Robert Jeffress, un pasteur de Dallas.