@Eric F
En 49, après la guerre déclarée par cinq armées arabes au jeune état israélien, le lendemain même (15 mai 48) de sa déclaration d’indépendance, Gaza tombe sous le contrôle de l’Egypte.
Cette situation durera jusqu’à la guerre de 67 au terme de laquelle Gaza est occupé par Israël, comme la Judée-Samarie dont la Jordanie est obligée de se retirer après une occupation qui durait depuis 49 et n’avait été reconnue internationalement que par les Britanniques, l’Irak et le Pakistan.
En 2005, Sharon prend la décision unilatérale d’un retrait total de la présence israélienne à Gaza. La décision est votée à la Knesset, et plusieurs milliers d’israéliens installés dans le Gush Katif sont obligés par Tsahal, quelquefois manu militari, de se replier sur Israël. Gaza devient un territoire autonome. Israël se propose de coopérer avec les Palestiniens de la bande pour construire un aéroport dont il ne reste que des ruines et pour étendre les installations portuaires.
En 2007, le Hamas prend le pouvoir. Les aides internationales, à partir de là, sont systématiquement détournées pour servir à armer la milice, contrôler et abrutir les populations. Plus de dix mille roquettes tomberont sur Israël, d’où le blocus. Des centaines de kilomètres de tunnels seront creusés, pour mener des actions terroristes dans les villages du sud d’israël.
Aujourd’hui, le dôme de fer est capable d’intercepter tous les missiles. Reste la question des obus tirés par les mortiers, mais des recherches devraient aboutir. La destruction des tunnels offensifs sera achevée dès 2019.
L’objectif déclaré du Hamas est de « foutre à la mer » tous les Juifs, ou de les exterminer jusqu’au dernier. Même avec l’aide des iraniens qui vont bientôt se casser la gueule, cela lui sera toujours impossible. En revanche, Il ne faudrait pas deux jours à Tsahal pour raser Gaza, mais cela n’a jamais fait partie des objectifs d’israël. Liberman, il y a quelques mois, le disait encore : Gaza pourrait devenir en peu d’années, et avec l’aide même d’israël, une sorte de Singapour de la Méditerranée. Je me demande bien ce qui s’oppose encore à une pareille transformation !!!