@rosemar
C’est une catégorie
seulement des adolescents qui sont aussi détestables en classe
malheureusement souvent regroupés dans le même établissement selon
des critères de classe sociale !
Car par ailleurs
jamais les bibliothèques n’ont été aussi fréquentées, jamais
autant de jeunes ont pratiqué un instrument de musique, par exemple,
les facs sont pleines et trop petites pour accueillir tous ceux qui
ont le droit théorique d’y entrer.
À ce propos l’échec
important que l’on constate la première année est due, de mon point
de vue, autant à la pédagogie hautaine et indifférente de certains
profs de facs, qu’à la structure même de l’enseignement par
immenses amphis : on dirait que l’université fait tout pour diminuer
ses effectifs !
Les profs de TD
pédagogues constatent tous une forte adhésion des étudiants à
leur enseignement. D’autre part les programmes de sciences laissent
la part trop belles aux mathématiques qui ne sont pas directement
utiles à la matière qu’à choisie l’étudiant.
Quand les auteurs de
programmes comprendront-ils que la recherche mathématique pure dont
les retombées sont enseignées jusque dans les lycées ( les
fameuses « maths modernes » directement issues du groupe de
théoriciens formalistes« Bourbaki ») et n’intéressent
qu’une très faible minorité des cerveaux humains ?
En sciences, le
premier semestre de la première année devrait être consacré à
une sorte de révision des connaissances acquises au lycée afin de
réaliser une sorte de continuité, après les longues vacances qui
ont précédé avec les connaissances plus ardues à comprendre et
maîtriser qui caractérisent le haut niveau des universités
françaises. (Quoi qu’on en dise !)
Je vois une
explication de l’attitude d’adolescents détestables dans la forte
proportion de chômeurs dans leur famille. À quoi ça sert de
travailler à l’école si comme son père ou son grand frère, malgré
une réelle qualification, on reste sur le sable ?
L’enseignant
apparaît comme de l’autre côté de la barrière sociale, un
privilégié qui est assuré d’avoir un bon salaire sa vie active
durant et une bonne retraite ensuite.
La littérature, le
latin sont des enseignements de « bourgeois »,
superfétatoires devant cette perspective inquiétante : trouver du
travail, un travail non précaire, bien payé et motivant.
Par ailleurs
l’adolescence est une période où chacun se doit d’affirmer une
personnalité propre même si cela en incite certains à suivre et
admirer des modèles de leur âge et former des groupes où il est
indispensable d’être en opposition systématique avec le « système »
incarné en premier par le lycée, mais aussi par la famille, les
contrôles (port du casque pour les deux roues par exemple) et de
manière générale les obligations sociales, les contraintes de
toutes sortes.