En France, nous allons nous réunir le 26 mai prochain. Ce sera l’expression d’un mécontentement d’une partie de la population, telle qu’elle est ; telle, au fond, que vous l’exprimez. On sait comment sera concrétisé ce mouvement sur le plan politique.
Les rapports de force sont tels que c’est la démocratie sociale qui fera preuve ou non de la capacité à se départir des formes d’un ordre social enraciné, sur lequel s’appuient des changements générationnels puissants. Ce n’est donc pas seulement ce... « Nouveau Monde », mot du pouvoir, comme on en use maintenant fréquemment, qui par essence ne dit pas ce qu’il cache mais dont il arrive qu’on en ait une expérience longue et extrême, mais aussi une réaffirmation de l’ordre au sein des changements même.
Ce sont quelques minorités qui font dissension dans leurs pratiques, par ailleurs violemment réprimées lorsqu’elles s’organisent. Il faut en espérer un fruit, c’est-à-dire qu’elles soient tolérées, au nom d’une compréhension de ce que signifie réellement le mot avenir, s’il est encore temps pour sauver celui-là.
Pour le reste, j’ai plus que des doutes sur l’aspect d’un libéralisme révolutionnaire, qui n’aura donné lieu jusqu’à aujourd’hui qu’à une contre-révolution de la part des marchés.