@ moderatus
« Alors personne ne bouge tout le monde se tait tous se soumettent à l’U.E les peuples il faut les réduire au silence. La vague populiste il faut en tenir compte est enn train de déferler sur l’Europe.les peuples veulent se libérer des carcans de l’U.E et veulent une autre Europe. »
Je pense, effectivement, que personne ne va bouger - dans les sphères européennes s’entend - puisque personne n’a bougé jusqu’à présent. L’U.E. est comme un énorme navire qui a besoin d’années pour modifier son cap si peu que ce soit.
Mon impression, c’est que le mouvement de rejet populaire va s’accroître et que les nations « rebelles » vont devenir ingérables. Les pays du groupe de Visegràd ont déjà fait savoir que si l’imposition de quotas de migrants est maintenue et que des sanctions financières sont prévues pour les récalcitrants, ils ne voteraient pas, l’an prochain, le budget pluriannuel pour la période 2021-2027. Or, pas d’unanimité, pas de budget. Avec le soutien de l’Autriche, le cas échéant, de l’Italie et une forte représentation eurosceptique dans le nouveau parlement, c’est la commission qui pliera.
L’article de Libération dont vous citez un extrait est une « réflexion » d’Alain Duhamel au lendemain de la victoire des « populistes » en Italie, dans laquelle on lit que Bruxelles doit
« démontrer aux peuples européens que l’Union, ce n’est pas seulement la paix et la démocratie, mais aussi la croissance et la protection. »
Or l’Union, c’est la paix de facto, puisque ses pays n’ont plus les moyens militaires de se faire la guerre, et n’ont pas les moyens financiers de se doter de quoi se faire la guerre. Pour ce qui est de la démocratie, tout le monde sait qu’elle est inexistante - la commission orchestre tout . Quant à la croissance et à la protection, ça ne se décrète pas d’un claquement de doigt, sinon ça serait fait depuis longtemps.
Et Duhamel de conclure : « La question est évidemment de savoir si la France et l’Allemagne auront là-dessus réellement les mêmes vues. Si oui, tout est possible, si non, tout sera bien sombre. La chancelière allemande, Angela Merkel, est prudente, lente et conservatrice. Le président français, Emmanuel Macron, est hardi, pressé et iconoclaste. Qui convaincra l’autre ? »
Celui qui tient le chéquier par le manche, je vous laisse deviner qui c’est. Sans compter que les deux pays « locomotives » ont actuellement de très gros soucis du fait des retombées économiques de la dénonciation, par Trump, du traité nucléaire iranien.
« Alors, on fait quoi, on se couche et on subit ? »
A part « bien » voter en 2019, je ne vois pas ce que les Français peuvent faire, dans le cadre du régime européiste Macron. Mais je crois que l’U.E. va se déliter progressivement de l’intérieur par son incapacité à se réformer et à apporter une réponse à des problèmes économiques qui ne peuvent que s’aggraver du fait de la politique « America First » de Donald Trump.