@Hallala
Quelle pitié ! Comment peut-on écrire de pareilles sottises !
Le voile est plus obscène que la nudité. Quand un corps se présente dans sa nudité, et s’il est beau, c’est une satisfaction esthétique pour ceux qui sont en face. Ce qu’on voit, c’est une personne dont l’attitude, l’expression, expriment synthétiquement quelque chose de son être, et cela n’a rien de spécifiquement sexuel.
Une femme sous un voile, ce n’est plus un être, c’est un sexe sur pattes, un sexe ambulant, et s’il y a quelque chose à imaginer, ce n’est pas un être, c’est un simple objet utilitaire qui pourrait servir à tirer un coup. Ce que le vêtement dissimule, dès lors, c’est quelque chose qui doit nécessairement ressembler à un graffito obscène sur un mur de chiottes.
Au Maroc, des jeunes femmes, sur les plages, ont résolu, en dépit de l’obscurantisme ambiant, de s’exercer presque nues, aux activités du surf. J’entendais hier cette information, associée à une autre particulièrement inquiétante : plus de 60% des hommes et des femmes, dans ce pays de sauvages, considèrent qu’il est quasi normal d’agresser sexuellement une femme qui laisse voir son anatomie. Quelle pitié !
Vous me faites penser à ce pape de la fin de la renaissance qui avait fait surajouter au Christ herculéen et aux anges de la Sainte-Chapelle peints par Michel-Ange, des espèces de slips mal peints que les restaurateurs n’ont pas pu enlever. A la même époque, une pudibonderie héritée du Concile de trente faisait poser des feuilles de vigne sur les pubis des Vénus et des athlètes de la statuaire gréco-latine dans les collections du Vatican. Difficile d’être plus con.