@foufouille
"vas dans certains pays
muslim et essaye de manger pendant le ramadan le midi ..."
En Tunisie, une députée, Hajer
Ben Cheikh Ahmed, a interpellé le ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem pour lui demander d’abroger une
circulaire de 1981 qui préconisait entre autres, la fermeture
des cafés et restaurants pendant le mois de ramadan ainsi que l’interdiction de
vente de boissons alcoolisées aux Tunisiens.
« Hajer Ben Cheikh Ahmed s’est d’ailleurs
dite étonnée de voir « un
ministre de l’Intérieur dans un Etat qui est censé garantir les libertés
individuelles, comme la liberté de conscience et de croyance, se permettre
d’appliquer une circulaire émise par un ancien ministre qui n’existe plus
depuis 1987 et qui s’est servi de cette circulaire afin de pouvoir rallier à
lui le Mouvement de la tendance islamique (MTI), une force politique
montante ».
« Une position aussitôt
partagée par la députée Sabrine Ghoubantini qui a aussitôt été victime d’une
campagne de dénigrement allant jusqu’aux accusations d’apostasie de la part,
notamment, de membres des unités d’intervention de la garde nationale.
« En réaction à la
correspondance de la députée Ben Cheikh Ahmed, le ministre de l’Intérieur,
Lotfi Brahem a adressé, en novembre 2017, une correspondance au Parlement
rendue publique le 10 mai 2018.
« Dans sa correspondance,
Lotfi Brahem indique que la circulaire Mzali de 81 ne sera pas annulée et
ce pour des raisons à la fois sécuritaires et religieuses, rappelant que « la Tunisie est un Etat souverain
dont l’Islam est la religion » en se référant à l’article
premier de la constitution.
« Le ministre a indiqué
que l’ouverture des cafés et des lieux de restauration pendant les horaires du
jeune était « une
provocation pour les citoyens pratiquants et une menace à l’ordre public qui
pourrait induire des réactions violentes, voire même engendrer des attentats
terroristes ».
Source : http://www.businessnews.com.tn/ramadan—lotfi-brahem-met-le-feu-aux-poudres,519,80156,3
Et ça, c’est ce qui se passe
dans un pays « modéré »…