@Jason
Bonjour, je suis d’accord avec vous pour la définition de la classe moyenne dite « petite bourgeoisie » menacée de déclassement. Je ne nie pas non plus que les Allemands ne soient soumis dans l’UE au « talon d’acier du salariat », mais je fais une distinction entre les « classes moyennes allemandes » et les « classes moyennes françaises ». Les Allemands s’en sortent beaucoup mieux que les Français à tout point de vue. Il ne faut pas oublier non plus un prolétariat allemand bien mieux traîté par les gouvernements allemands depuis la dernière guerre mondiale que le prolétariat français. Bien que chez nous le CNR ait fait des prouesses en 1945 pour donner à la France un programme social encore inédit dans l’Histoire contemporaine.
Mais nous constatons avec le recul, qu’en Allemagne, les ouvriers étaient mieux respectés qu’en France, mieux payés, mieux formés, mieux organisés.Ce qui a permis à nombre d’ouvriers de s’embourgeoiser. Cela a participé peut-être du mythe de la prospérité allemande, mais il n’en reste pas moins, et nous le voyons avec le tourisme, où les Allemands ont de bien meilleures capacités matérielles de dépenses lorsqu’ils visitent les pays étrangers. Cela est beaucoup plus difficile pour les familles françaises. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
En gros, la France est devenue un « assommoir ». l’Allemagne reste tout de même à un niveau de vie acceptable. Il y a des progrès à faire, car l’Europe sociale n’existe pas ! Mais avouons que la France représente actuellement, avec l’Espagne et l’Italie, la Grèce, etc. la concentration de toutes les décisions les plus injustes et les plus radicales dans leur violence, par les néo-conservateurs au pouvoir.
Madame Merkel marche sur des oeufs avec le peuple allemand, Macron, lui, se fout éperdument de ce que peut bien penser le peuple français, tout en le piétinant.