@simazou
Merci pour ce lien, qui contribue à nous informer sur ce qui s’est réellement passé. Au fond, et malgré tout ce que j’en ai pu dire, je les trouve charmants, ces pacifistes palestiniens ; cela me rappelle un peu, quand je les vois occupés à cueillir des fleurs dans la campagne, à en tresser des couronnes, ces grands rassemblements hippies de ma jeunesse dont la devise était Peace and love.
Je m’étais fait quelques idées sur les Palestiniens de Gaza, je les imaginais détestant leurs voisins juifs, mais il n’y a pas dans le film, à la différence de ce qu’on peut voir sur Agoravox où l’antisémitisme est comme le vinaigre dans un bocal de cornichons, un seul propos qui puisse laisser deviner la moindre hostilité. bien au contraire ! Ces lentes processions très dignes le long de la barrière, dans un ordre impeccable que pourraient envier nos syndicats français, bien qu’aucun service d’ordre, pourtant, ne paraisse organiser les choses, sont le signe d’un très haut niveau de civilisation et même de spiritualité : les visages encadrés de fleurs comme ceux des bouddhas sont recueillis, souriants et comme inspirés. C’est très beau à voir, mais d’un irénisme qui finit quand même par devenir un peu lassant. Peace and love répété trois fois, c’est supportable, mais là ça revient tout le temps. C’est qu’ils sont jeunes, idéalistes et un peu bêtes, comme nous l’étions tous à vingt ans.
Il y a une chose que je n’ai pas bien comprise, c’est l’association entre Allah et Babar. J’aime bien l’éléphant de la bande dessinée, qui est aussi une figure très paisible et pacifique, mais pourquoi répètent-ils si obstinément, avec une espèce de sourire un peu forcé : « Allah Babar ! » ? Si vous pouviez nous éclairer là-dessus, ce serait bien ; je ne suis pas sûr d’avoir tout compris.