Pour moi, c’est clair, vous êtes HPI (comme vous les nommez). Vous êtes même largement au-delà du surdoué moyen au QI de 130/135. Je regrette que vous utilisiez le terme de Siaud-Fachin que je trouve bien plus ridicule et inadapté que celui de surdoué. Il est à mon sens au service de sa martingale mercantile : passer pour maternelle auprès de ses clients. Mais passons. Comme d’autres HPI, voire la plupart, vous souffrez de votre déconnexion avec les MPI et accessoirement les BPI. C’est patent sur ce site et visiblement dans votre parcours professionnel. Conséquence : vous pensez en solitaire ce qui permet certes de trouver de fabuleuses pépites, mais qui est aussi propice à divers égarements. Je l’ai vu chez vous, chez des amis HPI et chez moi. Ces derniers temps, de nombreux livres ont été écrits sur les surdoués (c’est le mot que je préfère) et le radotage est manifeste. Je pense qu’un livre novateur et utile à cette population pourrait s’intituler : « Les imbéciles expliqués aux surdoués » avec un titre peut-être moins abrupt mais avec la même idée. Si quelqu’un se décide à l’écrire, je l’achèterai.
Les surdoués ou HPI ont un besoin important d’établir un bon contact avec la population indigène, les MPI. Ils doivent les comprendre pour déterminer comment établir les meilleures relations avec eux pour obtenir un bénéfice réciproque. Je suis moi-même surdoué (QI > 150, non déterminable par le WAIS III, dépassant le plafond d’autres tests de QI, avec des résultats qui me permettaient d’être accepté dans une société ne prenant que des QI extrapolés > 164 (écart-type : 15)) et largement déconnecté de la vie sociale classique. Eh bien, j’ai passé beaucoup plus de temps dans ma vie à essayer de comprendre les individus moyens qu’à essayer de me comprendre moi-même. Me concernant les choses sont claires, et simples de surcroît. Par contre l’individu moyen est pour moi depuis toujours une énigme. Je crois en avoir compris certains volets, mais beaucoup de ses comportements me sont encore trop contre-intuitifs.