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Commentaire de Gollum

sur Sommes-nous libres ou automates du destin ? Le cas de la cosmogonie Raja Yoga


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Gollum Gollum 1er juin 2018 17:53

@Luc-Laurent Salvador

Bon vous voulez lâcher mais vous en rajoutez une couche. smiley

Désolé mais je ne peux laisser passer ce que vous essayez de suggérer.

Enfin, comme il est clair que vous ne semblez pas vouloir considérer les sources anciennes (Platon, Aristote, etc.

C’est bien au contraire le sens ancien sur lequel je m’appuie.

Voir ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_(philosophie)

Et ici avec Platon : http://philonnet.free.fr/passions.htm

Il est clair que pour Platon les passions sont bien du côté obscur de la force pour reprendre votre expression. Et non pas du « bon » côté de la force comme vous l’affirmez.

Je cite quelques phrases du dernier lien : 

Dans la période antique et médiévale, et au début de la modernité, le concept désigne une affection de l’âme, (du latin passio (souffrance) et du grec pathos (affection maladie)) ou selon le dictionnaire de Furetière (agitation de l’âme selon les divers objets qui se présentent à ses sens). Les émotions, les sentiments, et même les sensations seront donc incluses dans cette définition. La langue garde une trace de cette conception négative des passions : les termes de passif, passivement, passivité, qui sont de la même famille indiquent l’idée de subir. En bref la passion est ressentie comme une véritable maladie, et la marque de notre finitude, de notre imperfection.

Enfin un peu plus loin on a la conception romantique, la vôtre, le bon côté de la force. Je cite : 

A partir de la fin du XVIIIe siècle, chez Rousseau en particulier, puis au XIXe siècle, chez Hegel, on voit apparaître une définition plus positive des passions, qui sont pensées comme le moteur de la progression historique. Dans la littérature, les romantiques font des passions le principale ferment des conduites humaines. Le concept passe donc insensiblement de l’idée de passivité à celui d’activité.

(Sauf que vous, vous maintenez le côté passif)

Voilà. Cette fois-ci je vais définitivement m’arrêter là sur cette mise au point.

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