Il y a effectivement une différence entre tous ces termes que l’on peut classer de la manière suivante les uns par rapport aux autres.
Les rites sont des actes répétitifs chargés de signification (action « symbolique »). Ils sont la traduction de certaines croyances.
Les croyances sont le contenu de la foi. Les superstitions ne sont que des formes de croyances.
La foi se définit comme la fidélité à sa promesse. Elle est donc bien personnelle. La/le mystique n’est qu’une forme de la foi.
Nous pourrions mettre la religion et la spiritualité sur un même niveau. Ceci dit la religion revêt un caractère « organisé » que la spiritualité n’a pas. Quoiqu’il en soit il s’agit d’un ensemble de croyances et de rites qui définissent les rapports de l’être humain avec le sacré. Cette définition a le mérite d’être clair : la religion est donc bien le produit de l’homme et non d’un être divin.
Enfin l’église est l’ultime élément de mon classement qui est le système créé par l’honmme pour s’occuper d’une religion.
En synthèse nous avons (du plus personnel au plus organisé) :
1° les rites
2° les croyances
3° la foi
4° la spiritualité
5° la religion
6° l’église
Dès lors que l’on atteint le n°5 on tombe dans les créations de l’homme. Le reste est personnel et donc estimable.
Y a-t-il d’autres valeurs invisibles auxquelles s’attacher que celle d’un hypothétique divin nous offrant un hypothétique au-delà ? Oui, biensûr, il y a l’humanité non comme transcendance comme le suggère Luc Ferry, mais simplement comme le respect de nos contemporains. Il me semble que pour cela nous n’avons pas particulièrement besoin du divin proposé par ces religions créées par les hommes.