@Ciriaco
Qu’importe le sujet, le « je », ou le « ils ». L’important est d’être universel, et que les autres s’emparent du roman, de l’histoire, et s’en habillent.
J’ai toujours aimé les écrivains du voyage. Un genre qui est devenu à la mode il est vrai, pour le meilleur et pour le pire. Les voyageurs ne sont pas tous capables de rendre intéressant leur voyage. Encore faut il déjà que celui ci soit intéressant. Mais c’est souvent à la mesure de la qualité du voyageur, et non du titre de transport, que ce fait la valeur du témoignage. Ainsi certains parviennent à vous émerveiller, en racontant simplement ce qui se passe au bout de la rue.
Le plus grand, c’est le plus fictif, mais aussi l’un des premiers romans : Don Quichotte.
Il y a « l’usage du monde », de Nicolas Bouvier, qui a poussé sur la route pas mal de jeunes, après que Rimbaud se soit cassé, après nous avoir ébloui, avec son bateau ivre.....Beaucoup d’autres surement, comme Jack Kerouac, qui n’hésitera pas à nous donner le rythme de la monotonie de la route, et le swing des rencontres. Qui connait anne marie schwarzenbarch , une suissesse, comme Bouvier, et une fille de.....Comme Tesson....« La belle enfant », comme l’appelait le fils de thomas Mann eut un parcours de météore dans les années 30.