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Commentaire de Christian Labrune

sur Le Qatar et l'Adhésion à l'OTAN


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Christian Labrune Christian Labrune 17 juin 2018 16:15
La survie des régimes ne devrait être à tout prix. La souveraineté et la dignité sont indivisibles. Mais les slogans commerciaux sont une pratique des régimes qui ont perdu leur identité. De tels régimes agissent contre les intérêts de leurs peuples.
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A l’auteur,
Je suis tout à fait d’accord avec cette conclusion. Le Qatar n’est pas un pays, c’est une banque, une source de fric apparemment inépuisable, et rien d’autre, au carrefour de toutes les corruptions : l’argent n’a pas d’odeur. On peut donc financer le terrorisme, soutenir Le Pen en France, y acheter des biens immobiliers, des armes et des politiciens, peu importe : l’essentiel est que cela finisse par rapporter et contribue surtout à déconsidérer et affaiblir les pays qui auront eu la faiblesse de mettre le doigt dans l’engrenage. A cet égard, la lecture du bouquin de Malbrunot et Chesnot (Nos très chers émirs) est particulièrement édifiante. On y lit cette déclaration fort cynique d’un conseiller de l’émir du Qatar en 2012 : « Il semblerait que les Français soient les plus faciles à acheter »(p.43). Et de fait le citoyen français, même s’il n’était pas à l’époque au parfum des « affaires » pouvait bien voir, simplement en consultant les media, qu’étaient en train de se mettre en place des liaisons fort dangereuses et que le « vilain petit Qatar » n’était certainement pas, dans un Moyen-Orient déjà assez compliqué, l’interlocuteur le plus recommandable.

Non seulement il est hors de question que le Qatar puisse intégrer l’OTAN, mais même il serait urgent d’en exclure au plus vite le régime pourri du Mussolini des Turcs dont le chantage permanent sur les Européens, depuis qu’il contrôle le flux des réfugiés vers l’’Europe, constitue une forme de terrorisme des plus odieuses. Cet Ubu roi islamo-fasciste se sera permis d’injurier les gouvernements démocratiques occidentaux, de comparer Merkel à Hitler, sans même avoir à subir les insultes qu’en retour il aurait amplement méritées. On le voyait naguère à Paris, pour notre plus grande honte, appeler Macron « mon ami ». Quelle horreur !

Le lâchage des Kurdes par les puissances occidentales après ce qu’ils ont fait pour nous débarrasser du Califat, et qui les laisse désormais à la merci de ce répugnant despote, restera une page sombre dans les livres d’histoire, tout comme les accords de Vienne contractés avec l’Iran, qui furent une réédition de la conférence de Münich en 38.

Il serait temps qu’on appelât un chat un chat, et qu’on cessât de cautionner les mensonges d’une diplomatie qui n’a plus depuis longtemps les pieds sur terre, ignore le réel et ne ménage plus que les intérêts immédiats des castes dirigeantes au mépris, à plus long terme, de ceux des peuples.

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