« associations humanitaires ... »
hum, je m’interroge : ça veut dire quoi ? Quand une association est financée par une des pires crapules de la finance internationale, est-on en droit de se faire appeler « humanitaire » ?
Sur le fond de l’affaire – le sauvetage en mer et le droit maritime – le principe est clair : il faut porter secours aux navires qui ont chaviré (ou ont subi d’autres avaries qui les empêche de flotter). Porter secours veut dire : 1) se dérouter et 2) emmener les rescapés dans le port le plus proche.
Sur le 1) : la plupart des bateaux dont j’entends parler ne se déroutent pas, ils font activement le guet au larges des côtes Libyenne, leur seule activité depuis des années est le « sauvetage » de personnes vers l’Italie. Il ne s’agit donc plus secours, mais de transport. On voit des reportages où ces bateaux sont à l’arrêt et scrutent l’horizon pour dénicher des rafiots surpeuplés. Ces rafiots n’appellent même pas à l’aide, on vient les chercher, et souvent ils ne sont pas en perditions : on voit des canots pneumatique avec un petit moteur, parfaitement fonctionnel, comme neuf, par mer calme et beau temps. Ce n’est pas du secours en mer, ça !
Sur le 2) : le port le plus proche n’est jamais l’Italie, si il s’agissait vraiment de sauvetage on les ramènerait à terre en Libye, et voilà.
La solution : confisquer les bateaux dont la seule activité est le transport de personnes vers l’Italie. Il y aura bien 1 ou 2 canots qui partiront en mer, ne verront aucun bateau Européen les accueillir, et feront donc 1/2-tour vers la terre ferme.