Quelle triste époque quand même quand plus personne ne sort de son étui son instrument pour jouer quelques mélodies apprises avec cœur, moi qui jouait tout seul il y a seulement un couple d’année sans peur du petit canard et de la critique facile de la foule blasée de tout. Hier soir je me suis promené à la recherche de musiciens sans jamais les trouver, enfin si mais ils étaient tous à la buvette, se faisant attendre comme les stars capricieuses. Dans les rues étroites de la petite ville d’à côté les gens étaient bien présent à la recherche du son de leurs jeunesses mais rien n’y faisait puisque il n’y avait presque aucun musicien.
A 22 heures les deux amplis étaient rangés dans les coffres de voitures et les guitares sèches remises dans leurs housses alors que les stands de sandwichs étaient pleins à craquer de casse-dalle, de merguez et de frite s’attendant surement à faire le bénéfice du siècle. Je me souviens encore le temps ou chacun au pied de sa porte jouait de son instrument et où les rues sentaient bon la mélodie.
Quelle triste époque quand même.