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Commentaire de Christian Labrune

sur Palestine : la guerre des baudruches


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Christian Labrune Christian Labrune 22 juin 2018 12:32
Je pense qu’il vous a échappé que la Palestine mandataire a été partagée entre Juifs et Arabes par une décision de l’ONU
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@Garibaldi2

En novembre 47, l’ONU, de fait, préconisait un partage. La déclaration d’indépendance lue par ben Gourion le 14 mai 48 se réclame explicitement de ce texte. Si le 15 mai les « Palestiniens » avaient proclamé l’indépendance d’un état palestinien, personne n’y aurait rien vu à redire, pas même les citoyens d’un état dIsraël qui venait de renaître.

Or, le 15 mai, les Palestiniens préfèrent le DROIT DU PLUS FORT, qui n’est un droit que de nom, à la légalité internationale. Cinq états arabes entrent en guerre contre Israël. Par qui le DROIT est-il bafoué, en la circonstance ?

Pourquoi les « Palestiniens » n’ont-ils pas créé leur état ? Parce que, pour eux, comme pour le mufti de Jérusalem qui n’a pas peu pesé sur ces sortes de décisions, la Palestine doit être judenrein. Le seul état palestinien qui puisse exister doit s’étendre de la Méditerranée au Jourdain, de Haïfa à Eilat. Les Juifs, il faut les massacrer, finir le travail commencé par Hitler, ou les foutre à la mer. Ce sera encore l’objectif de la guerre de 67.

Cette doctrine génocidaire, c’est encore celle du Hamas. C’est celle d’une charte de l’OLP qui n’a jamais été modifiée. Et pour cause : c’était ce principe que rappelait encore à Johannesburg, le lendemain même des accords d’Oslo et devant un public acquis à la cause du terrorisme, un Arafat qui venait de les signer. 

Les Palestiniens pleurnichent et se réclament du droit parce qu’à chaque fois qu’ils ont cru qu’ils pouvaient être les plus forts, ils se sont fait pitoyablement ratatiner. Si les guerres de 48 ou de 67 avaient tourné en leur faveur, ils se seraient évidemment confortablement assis sur la question du droit. Si Moshe Dayan, en 67, avait eu cette mentalité, il aurait immédiatement imposé à la Knesset d’annexer la Judée-Samarie, et peut-être qu’il aurait bien fait : quand celui qui a cru pouvoir assujettir par la force un état pacifique se trouve vaincu, il ne faut pas qu’il s’étonne d’avoir à subir le traitement qu’il se proposait hier d’infliger à l’adversaire. L’histoire du monde et de ses guerres est faite de ces retournements, et c’est ainsi qu’on été dessinées la plupart des frontières.

S’il faut alléguer la question du droit, il est incontestablement du côté d’Israël, et la « cause palestinienne », qui emmerde déjà les états sunnites de la région et fatigue tous ceux qui sont munis d’un cerveau, ne tardera plus guère à sombrer dans le ridicule.


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