@Olivier Perriet
« Certes, on ne peut pas prédire
l’avenir, mais je parle en fonction du présent… »
Mais on ne peut
pas faire complètement abstraction de la période qui nous sépare encore de la
prochaine présidentielle. A ce moment-là, des prétendants se seront renforcés,
d’autres auront été mis hors jeu, des nouveaux seront peut-être apparus, ça c’est
côté concurrence.
Côté Macron, il
y aura un bilan. Je doute qu’il soit prodigieux en quelque domaine que ce soit, et notamment en matière de chômage.
S’il était si facile de créer des millions d’emplois, d’autres l’auraient fait avant lui.
Tout va dépendre de ce que l’électorat portera à son crédit et à son débit.
« …force m’est de constater que le
gamin, élu par défaut, n’est pas en train de s’effondrer… »
Non, mais il
plafonne et plutôt à la baisse. A mon avis, il y a encore beaucoup de gens qui
sont dubitatifs à propos de son action, parce qu’ils voient beaucoup d’agitation
et constatent peu de résultats. Maintenant, il va aussi être jugé sur son
comportement monarchique : l’avion pour parcourir cent kilomètres, la
vaisselle, la piscine de Brégançon, l’inspiration néronienne de la fête de la
musique à l’Elysée…
« Macron
n’est pas enthousiasmant, mais ses opposants pas plus que lui. »
Son image, telle que les sondages nous
la révèlent, ne repose pas sur la personnalité de ses futurs concurrents. Elle est certes meilleure que celle de
Sarkozy et de Hollande à la même époque de leur mandat, mais, je le répète, il
y a certainement encore beaucoup de gens qui restent dans l’incertitude à propos
de son bilan intermédiaire.