@Mélusine ou la Robe de Saphir.
LIre et écrire restent des actes hautement féconds, et en ce sens révolutionnaires. Bradburry en avait bien saisi la nature dans « Farenheit 451 »..Mais personne n’avait imaginé que ces activités pouvaient s’éteindre d’elle même, mais au contraire seraient l’objet de forces répressives.
Les écrans miroir se substituent lentement à l’émerveillement du monde. Allons nous finir comme ces crocodiles, tombées apparemment dans un gouffre depuis des millénaires, alors qu’ils se prenaient en « selfie » ?....
Cela me rappelle étrangement les intuitions de HG Wells. « La machine à explorer le temps », au même titre que « les contes de Noël » de Dickens.
Deux livres importants, que j’ai lu tout à fait par hasard, vers dix douze ans, et qui continuent à me nourrir, tant les impressions et les lectures, autant que toutes expériences à cet age s’inscrivent avec la force d’un tampon des poste faisant foi.
Tous les fantômes de l’inconscient de Srooge sont à jamais d’autres moi même, et chaque fois que je craque une allumette dans le noir, je pense aux prolétaires morts vivants, devenus carnivores dans ces puits sans fond que Wells entrevit, dans cette catastrophe qu’il entrevoyait. Et le souvenir des elfes fragiles, vivant à la surface dans les temples abandonnés me pousse toujours vers les cachettes végétales. Bien à vous dans les votres