Le système du
hashtag est plus prometteur que la blockchain pour l’inviolabilité
du message que constitue une opération de cryptomonnaie et pour
l’établissement de documents infalsifiables.
La technique du
hashage rend mathématiquement impossible la reconstitution d’un
message tout en permettant à celui qui dispose de ce message de
vérifier son intégrité.
Si le fruit du
hashage est public, détenu par des machines indépendantes, il lui
sera cependant impossible de modifier ce message.
Surtout si le
message a été crypté en amont par un système simulant une suite
aléatoire de bits comme par exemple des décimales (binaires) de Pi
non successives.
Cette technique du
hashage est particulièrement utilisable pour les « documents-preuves »
tels que les pièces d’état-civil, les contrats et même les plans
et images.
Mais l’expérience
montre que ces systèmes mathématiquement complexes ont besoin d’un
certain temps pour être explorés complètement.
Le hastag est un
bouton mais s’épanouira-t-il en fleur, dirait le poète ?
Je ne crois pas à
l’avenir des cryptomonnaies indépendantes dont j’ignorais qu’elles
avaient été conçues au départ pour empêcher l’action régulatrice
de l’État, représentant le peuple (officiellement !).
Mais une banque
mondiale virtuelle pourrait être créée avec des comptes-clients,
particuliers ou banques, acceptant les virements des banques sur
ordre des clients dans les différentes monnaies et les stockant
jusqu’à une demande de virement pour paiement dudit client. Cet
argent des particuliers serait insaisissable sauf sur décision de
justice. Il ne produirait pas d’intérêt et le client devrait payer
des frais (très légers) de tenue de compte par les ordinateurs
(plusieurs par sécurité) qui tiendraient ces comptes à jour.