J’ai appris à penser ailleurs que dans le cadre d’une idéologie.
En 2018, les français sont moins libres qu’en 1945. La discrimination entre les minorités, entre les genres, entre les classes sociales n’ont pas disparue et le plus grave, la propagande fait tout pour faire oublier que la pauvreté, la misère, le conditionnement des cerveaux et l’abrutissement est d’abord une question de choix économique.
Le capitalisme s’arrange parfaitement avec n’importe quel régime politique sauf avec un régime qui appliquerait réellement comme objectif, l’émancipation des producteurs de richesses. (je ne parle pas des propriétaires des outils de production, qu’ils soient individuels ou sous la tutelle de l’état ne change rien à l’affaire).
En tant que femme, les femmes bien que vivant dans un pays dit démocratique et républicain devaient vivre sous la coupe de l’homme jusqu’en 1974 sans que ces messieurs n’y trouve à redire. Le fiston à ses 21 ans avait plus de droit que sa mère qui l’avait élevée.
Aujourd’hui que la condition masculine se rapproche de plus en plus de la condition féminine tout au moins pour les classes moyennes et pauvres, on nous abreuve de problèmes tel que les migrants, les noirs, les juifs, les pas juifs, les musulmans et les pas musulmans, bref chaque jour les français ont droit à un déluge de propagande loin des charrettes de licenciements, loin des délocalisations qui se poursuivent à la vitesse grand « V », loin des privatisations à tout crin, loin des limitations de liberté individuelle et collective, loin de la casse des services publiques etc...