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Commentaire de velosolex

sur Marcher dans sa tête


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velosolex velosolex 2 juillet 2018 12:20

@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Auster est un peu un écrivain européo-Américain. Il rumine beaucoup. Mais beaucoup le sont devenus en fait, ( Roth, Bellow, Updike) depuis la grande époque de la littérature pionnière qui reste toujours vivace. « Tu prend ton clavier comme une winchester, et tu fais un carton sans te poser de question » (C’est comme ça que Kerouac a déroulé un rouleau de papier, et à écrit sur la route en un mois ou deux 

De temps en temps je reviens à Jack London, à ses émules comme David Van, par exemple,qui lui écrit de la fiction, mais finalement plus authentique que les vacances de Sylvain Tesson, qui me rappelle la collection des Michel de la bibliothèque verte. Je veux dire que quand on lit « construire un feu », on sait qu’il y a la mort derrière, si l’allumette s’éteint, et qu’on ne se trouve pas là sur l’ile de Koh Lanta, avec un airbag...On pourrait parler donc des livres de voyages puisque c’est de cela que Nabum parlait, de tous ces gens en marche, en politique et en littérature, pensant qu’il suffit de se mettre dans un créneau qui porte, sur un GR, ou d’aller à saint malo, pour décrocher le Graal. Le vrai auteur, à mon avis, c’est celui qui ne part pas en mission littéraire, mais le fait par obligation quel que soit la mode des temps, et qui n’est pas sponsorisé par un journal une échéance, une vanité. Quoique qu’un minimum est nécessaire. Je déteste parfois ce que j’écris, quand je pense dire des choses définitives, et que ce ne sont que des généralités. C’est une erreur de trajet. J’ai du me tromper de sentier. Faisons demi tour...Ah oui les auteurs américains...J’ai lu il y a quelques temps « un ours est un écrivain comme un autre », et je me suis bien marré. 
L’ours est un écrivain comme les autres - Babelio
 L’auteur exploite cette fascination que la presse et les médias ont pour les « ours solitaires », aux states...L’ours littéraire, écho du mythe de la frontière, obéît là bas au même mythe que notre auteur parisien, bobo, précisément, celui qui est invité à la grande librairie....Parler ours, se contenter donc des quelques grognements peut très bien être vu comme une marque de génie, ainsi que renifler le cul des femelles, comme une belle preuve d’authenticité. 
Les livres qui m’ont marqué, car drôles attachants, poétiques : « Cartes postales » d’Annie Proulx" ceux de Margaret Atwood, de Nancy Huston, de Carol Oates....Bien d’autres encore. Mais les livres de voyage d’appellation contrôlée, non. Cervantes n’a pas eu besoin de cette forfanterie. 

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