@ M. Filterman
Dans votre
article, vous citez le communiqué de janvier 2014, du laboratoire Lavoué, sur
les incendies d’origine électrique. Ce communiqué qui date d’avant le
déploiement de Linky à grande échelle, indiquait que les incendies sur les
installations électriques du distributeur (moins de 6% des incendies d’origine
électrique) ne se produisait jamais au niveau d’un compteur électromagnétique
mais plus fréquemment au niveau des compteurs électroniques. Vous noterez qu’il
s’agissait des compteurs électroniques antérieurs aux compteurs Linky.
Vous pourriez au
moins avoir l’honnêteté intellectuelle de rapporter le récent communiqué du même
laboratoire sur les compteurs Linky. Ce serait la moindre des choses. Vous y
liriez notamment que, contrairement à ce que vous ne cessez d’affirmer, le
nombre d’incendies au niveau des compteurs électriques n’augmente pas, suite à
l‘installation des nouveaux compteurs... alors qu’il l’aurait du si les
compteurs Linky avaient été plus fragiles de ce côté.
Ce qui est
étonnant, c’est que vous citez une étude – en biaisant ses conclusions -,
lorsqu’elle vous arrange et vous ne citez pas une étude plus récente du même
laboratoire car elle ne va pas dans votre sens. Comme à votre habitude d’ailleurs, vous extrayez des phrases d’un document, sans donner son lien. Et puis, comme Stéphane Lhomme, vous
allez dire que les chiffres de la dernière étude ne sont pas fiables. Ben voyons.
Les explosions de
Luzenac se sont produites deux mois après l’installation des compteurs Linky.
Je m’étonne que le scientifique que vous êtes, attribue, sans aucune expertise,
ces explosions à un défaut des compteurs Linky.
À la mi-juin, un compteur Linky
s’embrase à Montauban, selon La Dépêche. Il avait été installé il y a six
ans !! Compte tenu du
remplacement progressif des compteurs, je peux vous dire, d’ores et déjà qu’en
2015, près de 100% des installations électriques du distributeur qui subiront un
incendie seront dotées d’un compteur Linky. Ce n’est pas pour autant que ces
types d’incendies seront plus nombreux qu’aujourd’hui.