"Mais notre planète s’est habituée aux horreurs infligées par l’Empire occidental malade. Les gens observent ce qui se passe en des lieux comme l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak ou la Libye, comme s’ils regardaient l’actualité, au lieu du dossier médical d’un psychopathe gravement atteint.
Le « roman » le plus horrible de l’histoire de notre planète s’écrit depuis des siècles. Il l’a été en premier par la barbarie et le sadisme effroyables de Europe, et ensuite par son plus jeune rejeton, les États-Unis.
Les êtres humains sont si habitués aux carnages qui les entourent en de nombreux endroits notre planète, qu’ils n’en ont plus horreur ; ne se sentant pas horrifiés, ils ne se révoltent pas contre leur sort. Ils ne font que regarder comment, pays après pays tombe, est profané en public, ravagé. La maladie mentale du responsable est indéniable. Et elle est contagieuse. La violence extrême qui submerge le monde, déclenche à son tour divers troubles mentaux et névroses (masochisme, formes extrêmes de soumission, pour n’en nommer que deux) chez les victimes.
Être exposé constamment à l’extrême violence « prescrite » et infligée par l’Occident, a laissé la majeure partie du monde dans un état de léthargie névrotique. À la manière d’une femme mise sous clef dans un mariage avec un mari fanatique, religieux et brutal au sein d’une société oppressive, le monde a finalement cessé de résister aux diktats et à la tyrannie des Occidentaux, et « accepté son destin. »
De nombreuses parties de la planète ont développé le syndrome de Stockholm. Après avoir été kidnappées, emprisonnées, harcelées, violées et humiliées, tombées amoureuses de leur tyran, les victimes adoptent sa vision du monde, tout en le servant docilement de tout cœur. Pareil accommodement n’a bien évidemment rien à voir avec l’état sain ou naturel des choses !
En Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Asie, il se passe des choses bizarres ! Des gens de ces nations pillées et dévastées depuis des siècles par les despotes européens et nord-américains, se rendent avec fierté à Paris, Berlin, Londres, Madrid, New York et d’autres villes occidentales, pour « apprendre », « étudier » la manière gouverner leurs propres pays. Cette prostitution intellectuelle évidente ne s’accompagne généralement d’aucune honte ou stigmatisation. Beaucoup de victimes rêvent encore de devenir semblables, ou même pires, à leurs agresseurs.
Visage impassible, nombre d’anciens et modernes colonisés, écoutent les Européens leur prêcher (moyennant finances) la « bonne manière de gouverner, » la « lutte contre la corruption » et la « démocratie. »
Les médias des pays non occidentaux prennent leurs bulletins de nouvelles directement auprès des agences de presse occidentales. Même les événements politiques locaux sont expliqués par les « sages » et « supérieurs » européens et nord-américains, pas par les intellectuels locaux. Les gens ne leurs font presque jamais confiance, seuls sont pris au sérieux les visages pâles aux raffinés accents anglais, français ou allemands.
Pervers ? Est-ce pervers ? Bien évidemment que ça l’est ! Confrontés à cela, de nombreux intellectuels serviles des États « clients » reconnaissent à quel point la dictature mondiale est malade. Ils quittent ensuite la table et continuent à faire ce qu’ils font depuis des années et des décennies : la plus ancienne profession, en bref.
Il s’agit véritablement d’une situation insensée, ou du moins extrêmement paradoxale, bizarre, absurde. Même un asile de fous paraît plus sensé que notre planète Terre bien-aimée.
Les cliniciens, psychiatres et psychologues, ne s’impliquent pourtant que très rarement dans l’analyse des névroses et des maladies psychologiques de la planète brutalisée et colonisée. Faisant rarement l’analyse des responsables, ils ne se risquent encore moins à révéler encore moins ce qu’ils sont réellement.
La majorité des psychologues et des psychiatres sont occupés à se faire des couilles en or en encourageant l’égoïsme, ou même en travaillant pour les grandes entreprises qui veulent « mieux comprendre leurs employés, » pour les contrôler et les exploiter plus efficacement. D’autres « docteurs » vont jusqu’à servir directement l’Empire en l’aidant à opprimer et à « calmer » les milliards de gens qui vivent dans les colonies occidentales.
NEO, André Vltchek
André Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Créateur de World of Word and Images, auteurs du roman révolutionnaire Aurora et plusieurs autres livres traduits en français. Il écrit en particulier pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.
journal-neo.org/2018/04/24/the-west-is-obsessed-with-perverse-types-of-punishment-2/
Traduction Petrus Lombard
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Suite et fin dans le prochain.
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