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Commentaire de sls0

sur Les expérimentations sont terminées pour l'hydrolienne d'Orléans


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sls0 sls0 6 juillet 2018 02:25

@Croa
Un tsunami c’est une longueur d’onde et une vitesse en fonction de la hauteur d’eau au dessus.

Pour la hauteur de vague c’est déjà moins précis, chez moi une magnitude de 8,1 a donné une vague de 3m. Chez les papoux du 6,2 une hauteur de 5m. La magnitude mini où il y a un risque de tsunami d’après le retour d’expérience c’est 6,1. Oui il y a un écart type énorme coté hauteur de vague.
Un partie est due à la pente ou bathymétrie de la cote mais tout les seismes de même intensité ne déplacent pas le même volume de déformation. Les séismes de subduction c’est eux les plus fort.
Baldis parle de compressiblilité de l’eau, effectivement pour augmenter la précision temporelle il faut tenir compte de la stratification de température, de salinité, de la variation de la gravité et de la compressibilité.
C’est en modélisation 3D, tenir compte de la compressibilité augmente la précison de 0,427%. A 1000km c’est 22 secondes.

Dans le réel, on regarde les failles, la magnitude qu’elles peuvent donner et leur profondeur sous eau.
Chez moi il y a une faille de subduction qui peut faire du 7,3/7,6 de magnitude. Si tsunami il y a il sera sur la cote en 40 minutes, en tenant compte de la compressibilité de l’eau on perd 10 secondes pour évacuer. Par contre pour estimer sa hauteur c’est pas 0,427% l’erreur. Au pif ça doit être entre 150 et 250% la marge d’erreur.
Sur la cote ouest des USA on a retrouvé des traces d’un tsunami historique au Japon.
Chez moi c’est de la falaise calcaire en général. De jolies plages nettoyées par des ondes de tempêtes dues aux cyclones.
Il y a bien des fleuves qui auraient pu garder des traces.
Le rio qui passe chez moi se jette dans la mer, en cas de cyclone sont débit est multiplié par 700. Difficile des trouver des traces de tsunamis.
En 2016 il y a eu une réunion à ce sujet à l’institut de sismologie, j’étais en Europe mais j’ai eu le compte rendu.
Il y avait des pointures, Eric Calais qui connait bien l’ile et Hermann je ne sait plus son nom la pointure coté tsunami.
Je me rappelle pas avoir lu quelques chose sur la compressibilité de l’eau.

Pour résumer :
Depuis peu on tient compte de la compressibilité de l’eau pour améliorer la précision de la modélisation 3D.
Comme la modélisation 3D est infoutue de donner une hauteur de vague correcte, ça reste très théorique.

@ Baldis.
J’ai FUDAA Mascaret et HEC HMS sur mon ordi, c’est pour les rivières locales. Pour les ondes de tempêtes mon smartphone suffit. Pour les tsunamis c’est encore plus simple, en fonction de l’endroit c’est un temps pour se mettre sur une hauteur, les 0,427% de la compressibilité de l’eau m’importe peu, je prend 10-20% de marge.

J’ai du logiciel mais en regardant les vagues sur un période où leur longueur d’onde change, j’estime assez facilement la bathymétrie.
Une poignée de caillasse du fond d’une rivière et j’ai sa vitesse.
J’ai la chance de vivre dans un pays avec des phases extrêmes assez souvent, l’expérience c’est pas mal, se balader dans la sierra et voir les changements c’est pas mal.
Voir de grosses pierres voir rochers qui ont bougé depuis la dernière fois, lahar, glissement de terrain ?
C’est beau la force de la nature elle a toujours raison. J’ai vu en France des implantations de levées de terre qui ont posé des problèmes par la suite lors d’innondations, peut être que les calculs ne prenaient pas compte de la compressibilité de l’eau.

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