C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’on doit fermer sa gueule. Tant que l’homme parle, il échange, il s’instruit. J’e ne suis pas sûr de dire des choses pertinentes, dans ce monde qui n’a pas de sens, et qui devient très difficile à concevoir dans ses interactions. Jamais on nous a demandé tant notre avis, jamais on n’a jamais été si sollicité par des images de misère, où l’on demande « de prendre position »...La manipulation en tout cas est partout.....
Je suis ouvert au monde, mais pas aux marchandises. J’aime bien l’eau, mais pas l’inondation. Dans le temps, quand je voyageais au bout du monde, je tachais de me la jouer modeste, d’éviter de montrer mon bracelet montre aux indigènes. Je dois dire que j’ai voyagé avec un « migrant », à l’époque où on ne les appelait pas encore comme cela, un gars persuadé qu’en Allemagne il allait pouvoir s’acheter une voiture comme celle de James Bond, un film qu’il avait vu au ciné à Colombo.
Il n’y a pas que la misère, mais aussi les smartphones qui poussent les gens sur les routes,persuadés qu’ils vont passés de l’autre coté de l’écran,comme dans « la rose pourpre du coeur ».
C’est un problème immense, une machine à rêve qu’on oublie de voir, derrière la misère effective de certains. Ce n’est pas qu’une immigration « politique », de réfugiés.. ..Leurres dictés par le libéralisme dévoyé. Comparer avec les vagues d’immigration passée, est très naïf, comme penser que la disparition des espèces, est relative, à toujours existé, tout comme les modifications du climat. Notre modèle prédateur pourtant attire, entraîne des arrachements, et contribue un peu plus à disloquer l’ensemble. Avez vous vu ce qui se passe quand tous les passagers vont d’un coté d’une barque ? Nous sommes à un moment historique de notre histoire, avec quelque chose d’unique, qui va déboucher sur de grandes catastrophes, ceci d’autant plus que nous nions les icebergs sur notre route, prisonniers d’une pensée clivée et sous influence.