l’euphorie qui
saisit les dirigeants des états en difficultés existentielles comme
la Belgique ou morales comme la France.
Macron n’est pas en
difficulté morale. Ce qui se passe c’est que les Français qui ont
voté pour lui au premier tour commencent enfin à comprendre, les
ballots, qu’ils ont voté pour l’extrême-droite économique et
sociale. J’entends par extrême-droite économique et sociale, la
politique la plus contraire possible aux vœux et aux intérêts de
l’immense majorité des électeurs.
Et même si la
France remportait le Coupe du monde de foot, je ne suis pas certain
du tout que cela gonflerait la popularité de Macron comme ce fut le
cas pour Chirac en 1998. Chirac avait un comportement démagogique,
mais d’apparence populaire et bon enfant que n’a pas Macron, lequel,
en plus,accumule gaffe sur gaffe (Cf. la dernière à propos de MeToo).
Vu de France, il me
semble bien en effet que les leaders flamands de Belgique sont passés
d’un complexe d’infériorité à un complexe de supériorité sur les
Wallons francophones, alors qu’eux parlent une langue germanique
comme l’allemand.
Les dirigeants allemands, eux aussi, humbles dans
l’après-guerre avec le poids sur la conscience des crimes du nazisme
à maintenant où ils pensent être supérieurs parce que leur
balance commerciale est excédentaire !
Ils sont victimes du
vieux fantasme de la supériorité des pays de Nord sur ceux du Sud,
les pays du Club Méd où l’on ne travaille pas ou pas bien.