C’est vrai que, lorsque j’ai lu le débat houleux suivi du vote sur la chocolatine, je me suis dit « on est vraiment au fond du fond ». Ils n’avaient rien à voter alors ils se sont dit « bah pourquoi pas après tout, on est déjà assez ridicules alors s’enfoncer un peu plus ou un peu moins ça ne changera pas grand chose ».
Parce que dans le fond, c’est débile si on y réfléchit bien. Aucune loi ne m’interdit d’appeler un pain au chocolat « chaise » et un biscuit « lunettes », du moment que le client a un aperçu du produit ça ne change rien. Ce qui signifie qu’on a perdu, même en ne s’en rendant pas compte, une liberté de plus car on a figé ce qui « doit être » et ce qui ne le doit pas.
A ceci près qu’une chocolatine n’a jamais été un pain au chocolat car bien plus allongée, légèrement remplie de crème pâtissière avec quelques éclats de chocolat...
Bref, on a perdu un temps précieux à légiférer sur n’importe quoi en délaissant le principal. Celui qui s’accumule d’année en année et qui va, faute de mieux, nous exploser en plein visage et dévaster la société. On va subir le même destin que la Grèce ou l’Espagne, à licencier en masse pour « tenir le budget » alors qu’au fond les problèmes sociaux-économiques sont bien ailleurs.