à l’auteur,
Vous avez raison de vous inquiéter du retour des mouvements d’extrême droite en Europe, mais ce que vous paraissez ne pas voir du tout, c’est qu’il est la conséquence directe d’un angélisme particulièrement naïf dont vous vous faites ici le haut-parleur.
Angela Merkel, qui avait tout d’une femme politique fort estimable et compétente, n’a jamais pu vouloir l’entrée de plus de 90 députés néo-nazis au Bundestag. Jusqu’à ces dernières années, on pouvait même lui prêter une certaine habileté. Elle l’a perdue. Peut-être pour faire oublier l’incroyable férocité dont elle avait fait preuve à l’égard des Grecs qui, même s’ils ne sont bien sérieux, n’ont jamais été nos ennemis, elle a ouvert inconsidérément ses frontières à une immigration qui ne tarderait pas à se montrer conquérante et inamicale. Elle a mis son pays en danger.
Une nation a le droit de se défendre lorsqu’elle est attaquée. Quand des gouvernants qui se réclament de la démocratie et des valeurs humanistes sont assez lâches pour refuser de voir et de nommer le péril, de prendre les dispositions qui s’imposent, ils finissent par être balayés par un populisme d’extrême droite qui s’embarrassera de moins en moins de nos principes démocratiques.
La gauche, en France, est passée dans le camp de l’ennemi et collabore activement avec l’islamisme. Le ni-droite-ni-gauche de Macron laisse prospérer le salafisme et les Frères de l’UOIF, et l’antisémitisme qui va avec. La droite simplement conservatrice est en pleine déconfiture et aura bien du mal à se relever.
Des idées pareilles à celles que vous exprimez nous conduisent droit dans le mur.