@Jean Roque
Quand vous dites « Vous êtes déterminé sans le savoir, Spinoza (1er commentaire de bob14) »
Au contraire, je sais trop, combien nous sommes déterminés.
Quand vous dites :"Le pb de la vérité du déterminisme (et donc du prédictif) n’est pas dans
la « limitation » humaine, mais dans la vérité d’un « devenir ». voir
commentaire 1er commentaire."
Vous
placez le problème de la vérité du déterminisme prédictif sur le plan
métaphysique, que je n’avais pas abordé dans l’article et que je ne
remets pas en question. Je n’avais pas abordé le déterminisme de
l’humanité non plus. C’est peut-être justement parce que je suis bien
conscient que nous sommes déterminés que la dimension métaphysique du
déterminisme prédictif n’intéresse que mon humilité. D’où
venons nous, où allons nous ? Ma mort et celle de l’humanité ont elles
un sens au sein de la biosphère, sont des sujets que j’avais écartés.
Ce qui m’importait dans l’article c’est l’utilité de la compréhension
du déterminisme dans le vivre ensemble. Se connaître, connaître les
autres, le déterminisme et l’éducation, l’éducation populaire, que
penser de la morale anarchiste de Pierre KROPOTKINE, comment
l’articulation sociale est-elle déterminée, le rôle de la génétique dans
notre déterminisme, celui des concepts autoritaires etc... Là c’est plus
difficile d’être prédictif, même si Christophe DEJOURS y arrive pas
trop mal sachant que sa vidéo doit avoir 15 ans d’âge environ et même s’il
suffit de posséder les médias pour faire l’opinion...
Certes ce
n’était pas le sujet des philosophes et j’ai probablement mal introduit
mon propos mais si l’on ne peut pas parler du déterminisme au quotidien
sans parler métaphysique c’est peut-être qu’il nous manque un mot pour éviter l’ambiguïté.