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Commentaire de McGurk

sur Affaire Benalla - Après les bleus, un mauvais coup pour Macron


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McGurk McGurk 19 juillet 2018 22:35
Au-delà de cette sordide affaire - une vidéo qui m’a également choqué comme probablement beaucoup de monde -, ce que je vois surtout c’est que ce recrutement n’a pas été fait par hasard.

Je pense que tout ceux qui sont embauchés dans leur fourre-tout, EM, le sont soit pour leur « manœuvrabilité » (une bonne pomme idéaliste qui gobe tout ce que Macro peut dire) soit pour leur violence.

Effectivement, on a d’un côté les « bleus » de la politique qui sont entrés au parlement , émerveillés, professant la bonne parole auprès des con-citoyens car bernés sur leur soi-disant « rôle » en tant que « représentant de la nation ». Mais au fond ce parti n’est qu’une arme de guerre tout, comme le RPR sous Chirac, surtout lorsqu’on sait qu’ils n’ont pas le droit de poser eux-mêmes des questions au parlement sans l’aval dudit parti (une première dans l’histoire de notre pays).

Les autres sont ou bien violents par leur attitude - langue de bois, cynisme, dérapages verbaux - ou alors par la violence physique (député défonceur de crâne, mec de la sécurité un peu trop « sécuritaire »).

En résumé, bien que ces deux profils ont l’air différents, ils sont pourtant similaires parce qu’on prend des individus dérangés qui sont prêts à aller jusqu’au bout même si cela signifie bafouer les lois (la vidéo est très claire) ou même tuer quelqu’un.

La violence n’est donc pas, comme d’habitude, que politique. Elle s’exerce sous toutes ses formes et devient de plus en plus visible, parce qu’on ne se cache même plus finalement. On s’autorise tout parce qu’on « représente le gouvernement » et comme on s’est spécialement attaché à faire de ce pays un Etat policier (merci la loi sur l’état d’urgence et le fichage des citoyens lambda innocents), tout est permis.

J’aime mon pays mais j’en ai de plus en plus honte. On se targue d’être une démocratie et pourtant on s’attache à démontrer le contraire, que ce soit en son sein ou bien à l’étranger (Libye, Syrie, Yémen).

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