@Pseudo Victor
Je vous remercie d’avoir mis
les termes dans le bon ordre : Roland Dumas qui a vu l’homme
qui a vu l’ours, et non pas : l’ours qui a vu l’homme qui
a vu Roland Dumas. Ce n’est pas une preuve absolue, mais c’est
quand même Roland Dumas !
Si vous cherchez une
déclaration officielle d’un dirigeant du type « nous allons
attaquer la Syrie tel jour », vous ne la trouverez pas, et
c’est bien normal, ou alors sous une forme vague. Qui va annoncer
publiquement qu’il va déclarer la guerre à untel ? Cela n’a
pas de sens. L’effet de surprise serait perdu.
Plus sérieusement, comme pour
la Libye, il existait de nombreux indices les années précédentes
pour comprendre que la Syrie était dans la ligne de mire de
l’USraël. Le point de départ c’est l’assassinat de Rafic
Hariri en févier 2005, mis sur le dos de la Syrie, alors qu’il
s’agit plus probablement d’une opération sous faux drapeau.
Première reculade : retrait du Liban sous peine de campagne de
déstabilisation massive.
Je vous recommande la lecture
du chapitre que consacrent Mearcheimer et Walt sur l’enjeu syrien
dans leur livre le lobby pro israléien et la politique étrangère
des États-Unis. On peut y suivre à la trace les pressions
énormes exercés par le lobby juif pro israélien sur le Congrès
pour lui faire voter (avec succès) le Syria accountability Act du 12
décembre 2003, et pousser à la guerre ( à cette date et
continûment par la suite) contre la Syrie d’Assad. Je vous renvoie
également à mes deux ouvrages sur le sujet : Guerre en
Syrie. Voici la référence du volume 2 :
http://editions.sigest.net/page00010179.html