Le problème de l’auteur, de l’humaniste post néo-colonial, c’est qu’il s’arc-boute sur une empathie forcée, ce dont tout un chacun n’a pas forcément la sensibilité.
On veut bien croire que la réaction d’extrême-droite est inappropriée, globalement.
Cependant elle pourrait être la solution de réserve pour une masse ne reconnaissant plus l’état de droit.
Mais l’empire, s’il souhaite se préserver de sa dislocation, doit s’attaquer aux causes, dont il est souvent partie prenante :
- volonté de paupériser l’Afrique ;
- surexploitation de ses terres, de ses ressources ;
- volonté d’exporter des armes (tentative de ventes d’armes françaises à Boko Haram, détournée par l’armée camerounaise) ;
- politique étrangère visant à attiser les conflits, ne résolvant en rien une démographie galopante ;
Bref, si l’on veut gérer les flux migratoires positivement, il va falloir recourir à une politique d’excellence, s’attaquant aux causes de ces flux :
- Cela pourrait prendre la forme de remboursement des intérêts prélevés à l’Afrique en infrastructures environnementales ;
- Cela pourrait également s’apparenter à changer la priorité de nos besoins afin de mieux ménager ce continent (voiture à hydrogène au lieu du pétrole, etc).
- formation scientifique ;
- lâcher le franc CFA afin que l’africain se crée un système financier propre, lui permettant de monter en compétences ;