@alinea
Etre soignant, est un art, tout comme être enseignant, pédagogue ; on l’a où l’on ne l’a pas. Après, refuser les avancées et les thérapeutiques utiles et adaptées, c’est de la bêtise au mieux, au pire un crime. Il faut savoir d’où l’on vient. La superstition, et le manque d’information ont fait le lit de la mort, ont trouvé des boucs émissaires, des sorciers pour expliquer l’inexplicable. La théorie des miasmes ventilait autrefois les bactéries les plus redoutables aux quatre coins du pays, sous prétexte de ventiler. L’aspirine, médicament pas cher, et de base, continue à faire des miracles...On pourrait réduire aisément à une vingtaine de spécialités utiles tout les bazar qu’on trouve dans le vidal....Les antibiotiques, à condition qu’ils soient distribués sur des cas très sélectifs, n’ayant rien à voir avec la pratique actuelle, peuvent sauver des vies....Il n’y a pas de vérité et de certitudes définitives dans ce domaine, où il faut s’adapter, comme les virus le font. Les coupeurs de feu et les magnétiseurs sont invités parfois à intervenir dans les hôpitaux, par les médecins eux mêmes. Le conscient et l’inconscient se nouent en chacun de nous.
Nous avons la possibilité de nous guérir nous mêmes, de la plupart des maux, ou de nous faire aider dans ce processus à condition de trouver la bonne personne, le chaman. Mais le mot charlatan ressemble un peu au mot chaman....Evidemment l’alimentation, tout ce qu’on fait, où l’on vit nous conditionne, ainsi que nos peurs et nos phobies. Inutile que la terre polluée parle en nous, s’exprime en de nouvelles maladies, relevant parfois nos addictions, notre bêtise....Je ne comprend pas pourquoi vous opposez la science et la vie, comme si elles étaient antagonistes. Etre scientifique ne veut pas dire forcément être dogmatique. Beaucoup ont de l’humilité. La démarche scientifique, c’est un protocole prudent, normalement, s’entourant de garde fous, se méfiant de ses intuitions, expérimentant... Ou alors ce n’est pas de la science, du charlatanisme ! Je dirais même que c’est la première condition pour se faire. Le monde est malade des oppositions, des clivages, des dénis, fonçant toujours tête baissée sur la solution évidente pour certains, se foutant du paysage sur le coté, et des gens qui tombent du train. Retrouver l’harmonie, c’est un peu comme pour la musique qui nous fait tant de bien quand elle est joué juste : Elle aussi comme la poésie peuvent nous guérir.