@ rosemar
Qui parle de « se couper du passé » ?
Bien sûr que le passé nous structure. Et bien sûr que notre littérature est imprégnée de cette culture (et vice-versa).
Mais je ne crois pas que l’ensemble des jeunes qui constituent les générations montantes soient si détachés de ce passé tant ces jeunes sont divers. J’en connais, à cet égard, qui sont friands de textes classiques. Mais je reconnais qu’ils ne constituent pas la majorité du genre.
Cela dit, intéressez vous aux nouvelles technologies, et observez avec quelle facilité les jeunes enfants pénètrent dans ce monde technique et acquièrent les connaissances et les réflexes nécessaires à l’usage des logiciels complexes. Moi-même qui ai exercé durant une quinzaine d’années dans l’informatique, je suis stupéfait de leurs capacités cognitives en la matière.
Tout cela pour dire que l’on peut difficilement comparer les générations dans une société qui évolue aussi vite. Et j’aoute à cela qu’il appartient, non seulement à l’école, mais également aux parents de maintenir un contact étroit entre les jeunes et la culture.
Et force est de reconnaître que jamais dans le système éducatif, les enfants n’ont été autant amenés dans les musées ou à des concerts. Personnellement, je n’y ai jamais mis les pieds durant ma scolarité, et du temps de mon fils, ces sorties étaient encore rares.
Bref, tout n’est pas aussi noir, ni aussi manichéen que le prétendent certains !