@bibou1324
Je pense que la raison principale du « burn out » des salariés diplômés est la peur de « retomber » à un niveau social plus bas, voire même, de « stagner » (contraire à la culture d’entreprise universelle inculquée aux jeunes recrues). Cela implique les sacrifices soi disant temporaires qui en vérité seront de plus en plus contraignants à chaque franchissement d’échelon (sans pour autant arriver au « niveau du gros boss » comme on dirait dans un jeu vidéo...).
Mais il faut reconnaître aussi que la situation du marché de l’emploi accentue cette peur de la « chute » sociale, avec comme seule alternative valorisante(*) : « monter sa boîte », le truc que je ne ferai jamais à l’époque actuelle où les seules entreprises bien choyées sont les bien grosses, bien transnationales, ou alors les petites qui ne vivent à l’aise que par les pots-de-vins et les relations. Je préfère encore « chuter » plutôt que d’être comptable la nuit, ingénieur le matin, commercial à l’heure des repas, prospecteur pendant les week-ends, et hyper-contribuable à temps plein, tout ça pour la gloire sociale mais en gagnant le SMIC.
(*) C’est un constat, rien de plus.