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Commentaire de Parlez moi d’amour

sur Le jour du « Dépassement ». Croîs, crois, croa…


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Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 1er août 2018 17:58

@V_Parlier


Il y a la décroissance choisie, une philosophie qui tire les leçons de tous les excès de ces dernières décennies et la constatation que trop n’apporte pas la satisfaction qu’on en attend.

Et puis il y a la décroissance subie, due aux restrictions budgétaires imposées à de nombreux foyers. C’est bien celle-ci qui prend le plus d’ampleur par la force des choses.

Habitant au cœur d’une petite ville touristique, à cette période de l’année je ne pouvais sortir de chez moi sans me faufiler dans la foule, en ronchonnant « vivement septembre ». Depuis le début de l’été, c’est le grand désert : de la place sur les parkings, les boutiques désertes, les terrasses de restaurant inoccupées, les gîtes bradant leurs prix (une amie n’a loué que deux semaines au lieu des neuf habituelles) etc ... C’est un signe de la décroissance subie, vécue par les familles qui n’ont pu s’offrir un séjour provençal et celle engendrée par le manque de recettes du commerce local (avec leurs retombées fiscales).

C’est tout à fait normal, Spartacus a beau brailler le contraire, la roue tourne sur un élan initié par l’économie qui à force d’excès a mangé son pain blanc et qui à force de nous faire bouloter de la merde nous rend méfiants.

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