@Clark Kent
oui... article délirant... tissu de misandrie... tant de haine... je me demande quelle idée l’auteure se fait des hommes...
Quelques points à la volée. Les femmes ont toujours circulé dans l’espace public. Ce sont souvent les femmes et les enfants qui allaient garder les troupeaux dans les sociétés paysannes (y compris au 18ème siècle). Donc, par la force des choses, elles étaient dehors. Il suffit de voyager dans les pays du tiers-monde pour voir que les femmes ne sont pas cloitrées du tout chez elles.
A l’époque industrielle, les femmes ont continué de sortir dans les villes, pour aller travailler et sortir s’amuser le cas échéant (les « grisettes » c’est pas une histoire récente). D’ailleurs, toutes les photos anciennes (fin 19ème - début 20ème) montrent hommes et femmes dans les rues et sur le pas des portes.
Quant à l’insécurité dans les rues, franchement, elle n’est pas si différente pour les hommes. Quand ça devient sérieusement dangeureux pour une femme seule, c’est que ça le devient aussi un peu pour un homme seul. C’est un bon thermomètre. Et si la femme risque l’agression sexuelle ou le viol, l’homme risque le coup de poing ou le coup de couteau. C’est pas du beurre.
Je ne vois pas que les hommes aient eu « libre accès au corps des femmes », ni hier ni aujourd’hui... notamment dans les sociétés réac’ d’autrefois... faut être cohérent.
Le numéro sur la « prolifération des bordels » est un truc typique des femmes. Les femmes pensent « tous des salops », exactement comme les hommes pensent « toutes des salopes » en voyant les décoletés dans la rue. La réalité est bien-sûr différente. L’amour vénal n’est pas une panacée (ça se saurait). Par contre, la pute fait fantasmer beaucoup de femmes : plusieurs amantes m’ont demandé si « elle était assez belle pour faire pute »... j’hallucinais au début, car je n’y avais jamais réfléchi... J’ai fini par comprendre que « ça travaille » les femmes, même si ça ne veut pas dire qu’elles franchiront le pas (aucune de ces amies n’a franchi le pas, et certaines sont aujourd’hui mariées).
D’une manière générale, l’auteure a une vision paranoïaque des hommes, comme des obsédés lubriques omnipotents. C’est exactement l’équivalent des hommes qui pensent « toutes des salopes ». Je lui souhaite d’accéder à une vision plus nuancée des choses.