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Commentaire de Christian Labrune

sur Réchauffement climatique et transition écologique au lycée


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Christian Labrune Christian Labrune 6 août 2018 01:00
à l’auteur,

Pour la première fois cette année, je n’ai pas fait tourner le climatiseur. J’en avais acheté un dans les premières années du siècle parce que la température, à Paris, avait atteint des sommets tout à fait insupportables. Les années suivantes, peut-être jusqu’en 2009, j’avais bien été encore obligé de le faire tourner pendant quinze jours ou trois semaines chaque été, mais progressivement, on a commencé à parler du réchauffement climatique, et cette petite machine devenait donc de moins en moins indispensable. L’an passé, elle a dû fonctionner quelques heures seulement ; en tout cas, moins de deux jours dans tout l’été. Cette année, et bien que j’entende constamment parler de canicule, il fait un peu chaud, certes, mais un simple ventilateur est largement suffisant.

Pour que la température globale de la terre augmente, pour des raisons que je ne comprends pas très bien parce que je ne suis pas physicien et encore moins climatologue il faut bien sans doute qu’elle diminue en beaucoup d’endroits, et même probablement un peu partout. Si les étés sont de moins en moins chauds, comme à Paris, et les hivers de plus en plus froids, c’est bien la preuve que la planète se réchauffe. Plus on a froid, plus il fait chaud, et c’est très logique. J’ai remarqué, l’hiver dernier, que les media parlaient de plus en plus souvent de « température ressentie ». Si le thermomètre marque quatre degrés et si on est en plein vent, on peut avoir plus froid que s’il était à 0 degré. Cette introduction de la subjectivité est quelque chose de très intéressant, et on finira par voir des gens se balader en short entre noël et le nouvel an, non pas parce qu’il fera très chaud, mais parce qu’on aura pris soin dans les écoles de leur apprendre qu’on était en plein réchauffement climatique. Quand je pense au réchauffement climatique, moi, et quelle que soit la saison, ça me fait suer de plus en plus. Comme comme tout le monde. probablement.
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