@Mélusine ou la Robe de Saphir. Hélas, Mélusine, hélas. Voilà un moment que je n’ai pas réagi vraiment à l’un de vos commentaires. C’est que vous me laissiez perplexe, et je ne suis pas adepte du lynchage médiatique auquel d’aucuns s’adonnent contre vous, au point qu’on comprend bien que vous en jouissez masochiquement, à la longue, étant entendu que vous n’arrêtez pas de rester dans votre tour d’ivoire, ce qui est évidemment en sortir incessamment - au moins sous AgoraVox, pour ce que j’en sais. Mais on pourra toujours citer Jésus : vous êtes le sel de la terre, n’est-ce pas, etc. Seulement, à supposer que vous soyez aussi initiée que vous vous avancez, je crains que vos collègues n’apprécient guère pareil exotérisme internautique ; exotérisme qui, par ailleurs, confine à la jouissance sadique. Notez que je ne vous fais aucun reproche. Simplement, vous m’avez fait rire pour l’après-midi en déclarant que la femme est moins perverse que l’homme. Nous autres, hommes, sommes de bons gros naïfs à côté, avec nos évidentes brutalités ; ceci sans nier les perversités masculines. Mais il y a un fond pervers universel, j’espère que vous vous en souvenez. Imaginez cette femme qui, dans cette théorie (et, nous sommes d’accord, pas que cette théorie) se sent castrée et doit gérer cela devant les hommes qui, eux, craignent de l’être. Vous me suivez ? Le ressentiment, la rancune, l’esprit de vengeance, pointent le bout de leur nez, notoirement chez - non pas les féministes, qu’on s’entende bien, mais chez - les « ultraféministes » et autres « transmentaux » tentant d’imposer leurs essentialités à tout l’univers. Et donc, dans ce sentiment d’infériorité tournant, comme le petit lait, au complexe de supériorité (la volonté de puissance tout ce qu’elle a de moins nietszchéen, c’est-à-dire tout ce qu’elle a de plus veule ... ), les enfants, l’éducation, sont préposés à toutes les rétorsions devant les hommes. Ce qui est actuellement fort prégnant. Les femmes, comme elles engendrent, ne veulent pas savoir le pouvoir qu’elles ont sur le futur, ou plutôt elles ne le devinent que trop bien, mais c’est qu’il ne faut pas le reconnaître devant autrui, « c’est entendu ». Entente par trop cordiale, hélas, donc, Mélusine. Nous autres, petits hommes, sommes bien placés pour l’expérimenter, et vous autres, femmes, le savez mieux que nulle autre. A bonne ententrice.